Le Groupe consultatif de la société civile auprès du Groupe central

Un Groupe consultatif de la société civile a été établi à la suite d'un processus de sélection participatif et inclusif, mené par la société civile. Des informations sur ce processus de sélection peuvent être trouvées ici. Le groupe comprenait 21 membres représentant des groupes vastes et divers. Le Groupe consultatif de la société civile soutenait la prise de décision par le Groupe central, veillant à ce que les priorités de la société civile soient reflétées dans les résultats du Forum.

BERTHA CECILIA GARCIA CIENFUEGOS

BERTHA CECILIA GARCIA CIENFUEGOS

Asociación Regional Mujeres Ingenieras

Ingénieure, titulaire d’un Master of Science, en Ressources naturelles, de l'Université nationale de Cajamarca, elle a suivi des études de recherche scientifique à la CAEU-OEI, Université d’Oviedo-Espagne, à l’aide d’une bourse de l’AECID, ainsi que des études en réduction des risques de catastrophes-DRR à l’Université San Carlos, Guatemala et à l’Université de Floride aux USA, grâce à une bourse USAID/OFDA. Chercheuse associée au CONCYTEC, avec une vaste expérience en taxonomie végétale, en biodiversité, en environnement, en eau, en assainissement, en DDR, en changement climatique et en écosystèmes résilients ; elle possède 16 ans d’expérience dans l’enseignement universitaire et a représenté 9 pays en tant que conférencière au Congrès des sciences. Elle est reconnue par les organisations féministes pour en faveur de l’environnement et du développement comme force féminine de défense de l’environnement. Actuellement, vice-présidente du chapitre péruvien de l’Organisation des femmes en science pour le développement mondial-OWSD, elle continue à contribuer à la science et à la technologie du pays et de l’Amérique latine. En plus de ce déploiement de capacités intellectuelles, Maître Garcia a fondé une famille avec son mari et ses enfants.

 

CHIDI KING

CHIDI KING

Confédération syndicale internationale

Chidi est directrice du département de l’égalité de la Confédération syndicale internationale (CSI), organisation rassemblant les centrales syndicales nationales du monde entier. Elle dirige la mise en œuvre des politiques adoptées par le Congrès et les organes directeurs de la CSI en matière d’égalité. Elle a développé et dirigé la campagne de la CSI visant à obtenir une convention pour lutter contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail, fondés sur le genre. Elle a également dirigé, au nom de la CSI, les négociations de la convention et de la recommandation 2019 sur la violence et le harcèlement (C190 et R206) lors de la Conférence internationale du travail de l’OIT, assurant le secrétariat du groupe des travailleurs. Chidi a fait partie du Groupe de haut niveau du Secrétaire général des Nations Unies sur l’autonomisation économique des femmes. Elle représente la CSI au sein du comité directeur de la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) dirigée par l’Organisation internationale du travail (OIT), ONU Femmes et l’OCDE ; elle est également membre du Programme des défenseures de l’égalité salariale de l’EPIC.

FATMA KHAFAGY

FATMA KHAFAGY

Union Féministe Égyptienne

Fatma Khafagy a terminé ses études supérieures au Royaume-Uni où elle a obtenu un doctorat en planification du développement à l’Université de Londres. Depuis 1985, elle a travaillé pour des agences des Nations Unies, telles que l’UNICEF et l’UNIFEM et elle a créé et dirigé le premier bureau de médiation pour l’égalité entre les femmes et les hommes en Égypte. Elle est fondatrice et membre d’ONG et de réseaux féministes nationaux et régionaux tels que l’Union féministe égyptienne et l’Alliance des femmes arabes. Elle est également la coordinatrice du Réseau des femmes arabes pour la parité et la solidarité « Tha’era ». Elle est membre du groupe d’experts sur le genre du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe. Elle est impliquée auprès des Nations Unies, du gouvernement et de la société civile dans les événements de Pékin, par sa participation marquée aux conférences de Pékin depuis 1995. En outre, elle a contribué aux rapports régionaux gouvernementaux ainsi qu’aux rapports régionaux parallèles sur Pékin+10, +15 et +20. Elle travaille activement avec d’autres féministes et réseaux arabes dans le but de renforcer les rôles des femmes arabes en politique et elle lutte également contre les violences basées sur le genre, y compris les violences politiques. Elle a rédigé plusieurs publications sur les droits des femmes et a remporté plusieurs prix nationaux et régionaux venant récompenser son travail.

GHARSANAY IBNUIAMEEN

GHARSANAY IBNUIAMEEN

Organisation pour l’autonomisation et le leadership de la jeunesse

Gharsanay Ibnul Ameena a obtenu une bourse Fulbright avant d’entreprendre des études de maîtrise en administration publique à l’Institut d’études internationales de Middlebury (MIIS). Elle a obtenu une licence en droit de l’Université américaine d’Afghanistan (AUAF). Elle a par ailleurs remporté plusieurs prix, dont le « Women of Distinction Award 2019 » du Comité des ONG sur le statut de la femme, à New York ; âgée d’une vingtaine d’années, elle est la plus jeune personne à avoir reçu ce prix. Elle a remporté le Prix des Jeunes leaders émergents en 2017 du Département d’État américain, un prix décerné à dix militants pour les droits sociaux dans le monde entier. Gharsanay est cofondatrice de plusieurs organisations, dont la Conférence sur le leadership des jeunes femmes, l’Initiative mondiale pour le développement de la jeunesse, le Projet d’éducation durable des filles afghanes et le premier Modèle des Nations Unies en Afghanistan (en tant que coorganisatrice). Gharsanay travaille depuis un an et demi au bureau du Président afghan en tant qu’adjoint à l’Assistant spécial du président. Elle fait actuellement partie du groupe consultatif de la société civile auprès du Groupe central d’ONU Femmes.

GIA GASPARD TAYLOR

GIA GASPARD TAYLOR

Réseau des femmes productrices rurales, Trinité-et-Tobago

Ressortissante de Trinité-et-Tobago, Gia Gaspard Taylor se consacre inlassablement au service de sa nation, en particulier en travaillant avec les jeunes, les femmes et les personnes défavorisées. Elle est titulaire d’une licence en travail social de la School of Continuing Studies University of the West Indies ; elle possède en outre de nombreuses années d’expérience dans le secteur public et privé à Trinité-et-Tobago, aux échelons national et international. Elle est aujourd’hui Présidente du Réseau des femmes productrices rurales, à Trinité-et-Tobago. Depuis 2016, Gia siège au Conseil consultatif d’ONU Femmes pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Elle fait également partie du Comité sur le coût économique de la violence contre les femmes et les filles à Trinité-et-Tobago et du projet national financé par l’UE sur les questions environnementales à Trinité-et-Tobago : environnement, gouvernance et transparence.

HAKIMA ABBAS

HAKIMA ABBAS

AWID

Hakima Abbas est la co-directrice exécutive de l’AWID, une organisation de soutien et d’adhésion au mouvement féministe mondial. Hakima est très active dans les mouvements sociaux depuis une vingtaine d’années. Formée aux enjeux de politique internationale, son travail d’analyste politique, d’éducatrice populaire, de militante et de stratège se concentre sur le renforcement et le soutien des mouvements de transformation.

HOURY GEUDELEKIAN

HOURY GEUDELEKIAN

Comité des ONG sur la condition de la femme, New York

Houry Geudelekian, Présidente de l’ONG CSW/NY, précédemment coordinatrice du Programme sur le genre, a effectué deux mandats au sein du comité exécutif en tant que secrétaire à la communication. Elle a participé à presque tous les aspects de l’organisation du Forum annuel des ONG de la CSW ; elle a coprésidé le comité de planification des CSW58 et 59 (Pékin +20), le Rallye, le Prix Women of Distinction et elle a coordonné l’année dernière l’ensemble du Forum, y compris plus de 400 événements parallèles. Elle a contribué à la mise en place de la campagne « Des villes pour la CEDAW » et des comités régionaux de la Commission de la condition de la femme des ONG. Elle est actuellement coordinatrice de l’ONU pour Unchained At Last, une organisation basée aux États-Unis luttant contre les mariages précoces. En tant que coordinatrice des Nations Unies pour l’Armenian Relief Society (2010-2016), une organisation mondiale sur le terrain, elle a contribué à infléchir la tendance à la sélection du sexe en Arménie par le biais du militantisme de la CSW. Elle a contribué à la mise en place d’un programme de 5 millions de dollars pour l’autonomisation des femmes dans les villes frontalières de l’Arménie avec la Fédération de Russie, la République d’Arménie et le PNUD. Elle collabore avec la section de la société civile d’ONU Femmes depuis 2012 sur plusieurs campagnes et événements. Avant de faire carrière aux Nations Unies, elle a créé une entreprise valorisée à 2 millions de dollars avec des compétences en gestion de projets, en marketing et en relations publiques. Arménienne née à Beyrouth au Liban, elle vit à New York, a survécu à un mariage précoce, à la guerre civile et au génocide, et se bat pour le respect des droits humains pour toutes les populations.

JEANNE HEFEZ

JEANNE HEFEZ

Ipas

Jeanne Hefez est conseillère politique principale à l’Ipas où elle concentre son engagement et son énergie dans le domaine de la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, en particulier le droit pour chaque femme et chaque fille d’accéder à des soins d’avortement en toute sécurité, quelle que soit leur situation. Originaire de France, Jeanne a passé les 13 dernières années à travailler entre l’Afrique du Sud, la ville de New York et l’Afrique francophone, au confluent de la justice sociale, des droits des femmes, de la défense des droits et de la mobilisation. Cette année marquera sa quatrième participation aux CSW et CPD. Elle se consacre toujours aussi activement à s’assurer que le calendrier mondial continue de reconnaître la santé sexuelle et reproductive et les droits sexuels comme des piliers de la liberté sociétale et de l’autonomie corporelle.

 

JESSICA STERN

JESSICA STERN

OutRight Action International

Jessica Stern, Directrice exécutive d’OutRight Action International, se spécialise sur les questions de genre, de sexualité et de droits humains à l’échelle mondiale. Grâce à son travail chez OutRight, elle a doublé le budget, promu l’inscription au registre légal des organisations LGBTIQ à l’international, aidé à obtenir le mandat de l’expert indépendant des Nations Unies sur la discrimination et la violence basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et fait progresser le groupe central LGBTI des Nations Unies. Les médias, tels que le New York Times, le Guardian et le Time, lui consacrent régulièrement des articles. Elle a fourni des avis d’experts aux gouvernements du monde entier et aux instances des Nations Unies, notamment à ONU Femmes où elle est membre du Groupe de référence LGBTI et du Groupe de référence des femmes défenseures des droits humains. Ses travaux ont été cités par la Cour suprême de l’Inde dans son jugement fondateur décriminalisant l’homosexualité (Navtej Singh Johar contre l’Union de l’Inde) et ils ont également fait l’objet d’un nouveau chapitre dans le Oxford Handbook of Women, Peace and Security (2019). Elle est professeure agrégée adjointe à l’Université de Columbia.

KUWONU AFIWA KAFUI

KUWONU AFIWA KAFUI

WILDAF

Avocate et responsable des ressources humaines, Mme Kuwonu Afiwa Kafui met à profit sa grande expérience professionnelle et son expertise en matière de genre et de droits des femmes. Mme Kuwonu a occupé des postes de direction dans l’administration publique pendant vingt ans avant de se consacrer à plein temps aux ONG en 2002. Elle travaille actuellement comme chargée de programme senior au bureau du WiLDAF pour l’Afrique de l’Ouest. À ce poste, elle joue un rôle de premier plan dans les activités de renforcement des capacités des organisations de défense des droits des femmes et d’autres organisations travaillant pour des projets d’autonomisation des femmes. Membre fondatrice du GF2D en 1992 (Groupe de réflexion et d’action, Femmes, démocratie et développement), elle a été la secrétaire générale de cette organisation de 2006 à 2010. Elle a participé à la création du WiLDAF-TOGO et en a été la première présidente de 1999 à 2003. Elle représente également l’AO du WiLDAF au Women Major Group depuis 2013. Enfin, elle est coprésidente de l’ONG CSW Africa.

MABEL BIANCO

MABEL BIANCO

Fondation pour les études et les recherches sur la femme (Fundación para Estudio e Investigación de la Mujer, FEIM)

Mabel Bianco est titulaire d’un mastère européen en santé publique et elle est spécialiste en épidémiologie et en statistique médicale. Présidente et fondatrice de la FEIM, une ONG œuvrant pour l’amélioration des droits des femmes depuis 1989. Coordinatrice de Women Won’t Wait, une campagne d’envergure mondiale visant à éradiquer la VFF et le VIH. Elle a été élue à deux reprises en tant qu’ONG membre du CCP de l’ONUSIDA. Membre du Comité consultatif régional de la société civile ONUFEMMES jusqu’en 2016. Depuis 2012, coprésidente du CoNGO CSW LAC. Membre du WMG depuis 2014. Élue comme partenaire et organisatrice du Groupe des femmes maires du WMG OP pour l’Amérique latine et les Caraïbes pour la période 2019-2021. Récompensée par le ministère argentin de la Santé, Women Deliver et Newsweek l’ont reconnue comme l’une des « 150 femmes qui ont fait bouger le monde » et en 2017 par l’ONG CSW NY en tant que « Distinguished Woman of the Year ». Elle a rédigé et publié 10 ouvrages et plus de 150 articles.

MEMORY KACHAMBWA

MEMORY KACHAMBWA

FEMNET - Réseau de développement et de communication des femmes africaines

Memory Zonde-Kachambwa est une féministe panafricaine et militante pour la justice sociale. Chef de file dynamique et reconnue dans le développement de mouvements, la militante féministe œuvre dans la défense des droits politiques avec plus de 18 ans d’expérience dans le développement, la gestion et la mise en œuvre de programmes de promotion des droits des femmes et des filles aux échelons régional et mondial. Un leader d’opinion et stratège interculturel chevronné capable de lier réseaux nationaux, régionaux et mondiaux de défense des droits des femmes et responsables politiques. Elle possède une grande expérience de la mise en œuvre de campagnes et d’initiatives de défense des politiques visant à faire progresser les droits humains, l’égalité entre les femmes et les hommes, la justice économique, les droits sexuels et l’autonomie physique, le leadership transformationnel, la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, ainsi que le développement durable. Elle se passionne pour le démantèlement et la perturbation du patriarcat et des systèmes et structures néo-libérales qui oppriment et privent les femmes de leur dignité. Elle est titulaire d’un MPhil en gestion des ressources hydriques et axé sur le leadership des femmes dans le secteur de l’eau, et d’un BSc en géologie, géographie et sciences de l’environnement. Elle travaille sur les questions de genre et le développement depuis plus de 15 ans, dont 8 ans à l’ONU et en tant que Directrice exécutive du Women’s Trust (leadership et gouvernance des femmes, spécialiste du genre et de l’autonomisation pour International Youth Foundation).

NAIARA LEITE COSTA

NAIARA LEITE COSTA

Articulação de Organizações de Mulheres Negras Brasileiras

Naiara Leite est une féministe lesbienne noire, issue du secteur de la communication ; elle est coordinatrice du programme de communication d’Odara - Institut des femmes noires. Elle a agi dans la communication avec différentes trames narratives afin de briser les stéréotypes racistes et sexistes, et aussi pour rendre visible la situation de la population noire brésilienne, principalement, les femmes noires. Dans la lutte féministe noire, elle a travaillé à la production de campagnes pour lutter contre la violence domestique, la mortalité maternelle, le féminicide des femmes noires et afin de lutter contre la violence raciale. Elle a été l’une des coordinatrices de la Marche nationale des femmes noires contre le racisme, la violence et le bien-vivre, organisée en 2015, qui a rassemblé plus de 50 000 femmes noires dans la capitale brésilienne. Elle est secrétaire générale de la coordination nationale de l’Articulation des organisations de femmes noires du Brésil (AMNB) et, à ce titre, entretient un dialogue constant avec les organisations de femmes noires des cinq régions du pays.

PHELISTER ABDALLA

PHELISTER ABDALLA

Alliance des travailleurs du sexe du Kenya (KESWA)

Phelister Abdalla est la coordinatrice nationale de l’Alliance des travailleurs du sexe du Kenya (KESWA). Elle est l’une des fondatrices de l’Alliance africaine des travailleurs du sexe (ASWA) et également l’une des pionnières des mouvements de travailleurs du sexe en Afrique. Avant de rejoindre la KESWA, Phelister a travaillé pour l’ICRH Kenya en tant qu’éducatrice pour les pairs et chefs de zone, en charge de la sensibilisation et de la mobilisation des pairs de l’organisation. Elle est en première ligne pour soutenir et défendre les droits des travailleurs du sexe aux niveaux national, régional et mondial, notamment par le biais du lobbying et de sensibilisation en faveur d’une réforme politique et en menant le processus de décriminalisation du travail du sexe au Kenya. Elle est connue pour sa capacité à aborder des questions cruciales telles que la stigmatisation et la discrimination, la violence à laquelle sont confrontés les travailleurs du sexe, l’autonomisation de la communauté des travailleurs du sexe et la prise en compte des demandes des travailleurs du sexe à travers l’ensemble du pays et du continent africain. Son engagement à mettre sur le devant de la scène les problèmes des travailleurs et travailleuses du sexe et agir comme l'alliée stratégique des populations clés au sein du Réseau mondial des projets sur le travail du sexe (NSWP), du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) et du Fonds mondial, en qualité d’experte régionale sur les questions relatives au Fonds mondial. Mme Phelister siège également sur de nombreux comités et conseils d’administration représentant les travailleurs du sexe et les populations clés en Afrique et dans le monde entier.

 

SASCHA GABIZON

SASCHA GABIZON

Women Engage for a Common Future

Sascha Gabizon est la directrice internationale de Women Engage for a Common Future (WECF), un réseau œuvrant pour l’égalité entre les femmes et les hommes et le développement durable dans plus de 50 pays. Elle se définit comme « éco-féministe ». Sascha est née au Nigeria et a étudié en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Elle a eu la chance de participer à la 4e Conférence mondiale des femmes de Pékin en 1995. Elle a également animé une délégation d’activités environnementales féminines, à l’origine du réseau avec lequel elle travaille toujours. Dans sa région de la CEE-ONU, Sascha et ses collègues facilitent la préparation du Forum régional des OSC Pékin+25 qui aura lieu le 28 octobre à l’ONU à Genève. Elles travaillent en coordination avec le bureau régional d’ONU Femmes et le secrétariat de la CEE-ONU, et tentent d’assurer un processus inclusif pour la rédaction du programme et des déclarations politiques du Forum des OSC. En tant que WECF et WMG, elles collaborent également étroitement avec les autres facilitateurs des forums régionaux des OSC de Pékin+25 dans les autres régions, ainsi que pour d’autres processus mondiaux des Nations Unies sur les DDG et le climat, où elles soutiennent activement les groupes de femmes.

SHANNON KOWALSKI

SHANNON KOWALSKI

Coalition internationale pour la santé des femmes (IWHC)

Shannon supervise le travail de l’IWHC en matière de défense de politiques étrangères internationales et américaines. Elle est une militante expérimentée et convaincue des droits et de la santé en matière de sexualité et de procréation. Elle connaît bien les négociations des Nations Unies et elle est également experte en matière de VIH et de sida, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et des programmes visant à faire progresser la santé sexuelle et reproductive des jeunes. Avant l’IWHC, Shannon était directrice de l’initiative de financement de la santé mondiale des Open Society Foundations. À ce titre, elle a supervisé une initiative opérationnelle et d’octroi de subventions pour un montant de 1,6 million de dollars visant à garantir que les donateurs et les mécanismes de financement de la santé mondiale soient transparents et responsables, et répondent aux besoins des communautés et des groupes défavorisés. Auparavant, Shannon a travaillé pour Family Care International et le Center for Reproductive Rights. Elle a été publiée dans Global Public Health et a coécrit « What Works for Women: Evidence for HIV Interventions » (Open Society Foundations, 2010). Elle a été mise en avant dans plusieurs médias, dont The Guardian, Associated Press, Reuters et Huffington Post. Shannon est titulaire d’un B.A summa cum laude de l’université CUNY/Hunter College, et d’un MPA en politique et gestion de la santé de la Wagner School of Public Service de l’Université de New York.

 

SHARON BHAGWAN-ROLLS

SHARON BHAGWAN-ROLLS

Shifting the Power Coalition & Global Partnership for the Prevention of Armed Conflict

Sharon Bhagwan Rolls est une féministe des îles du Pacifique, originaire des îles Fidji. Spécialiste des questions de genre, des médias et des communications, elle a participé activement à la mise en œuvre d’initiatives médiatiques en faveur des femmes à Fidji et l’ensemble de la région Pacifique. Elle est actuellement la conseillère technique de la coalition des femmes du Pacifique « Shifting the Power ». Elle a été conseillère de la société civile auprès de l’ONU sur les questions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité. Sharon est actuellement Présidente du conseil d’administration de l’ISG Gender Liaison et représentante régionale du GPPAC pour la région Pacifique du Partenariat mondial pour la prévention des conflits armés, coprésidente du Fonds mondial pour les femmes. Elle est également la coordinatrice pour le Pacifique du Projet mondial de surveillance des médias, membre du Comité directeur : Alliance féministe pour les droits (FAR), représentante du Pacifique au conseil d’administration de la WACC et ambassadrice de World Pulse (2019).

SIVANANTHI THANENTHIRAN

SIVANANTHI THANENTHIRAN

ARROW (Asian-Pacific Resource and Research Centre for Women)

Siva est la Directrice exécutive d’ARROW. Elle a écrit Reclaiming and Redefining Rights: The Status of SRHR in Asia and the Pacific - rapport alternatif de référence qui examine l’application des droits sexuels et reproductifs des femmes aux intervalles de révision quinquennale de la CIPD. Elle est une militante féministe profondément engagée dans la promotion des droits des femmes et des filles à pouvoir atteindre et exercer leur autonomie et leur intégrité corporelles. Dans le cadre de la pratique féministe intersectionnelle d’ARROW, elle a élargi le travail du réseau pour inclure les questions de changement climatique, de migration, de conflit, de souveraineté alimentaire ainsi que celles de l’implication des jeunes, des personnes en situation de handicap et des LBT en tant que groupes clés de l’organisation.

SOPHIE BERIA

SOPHIE BERIA

YouAct - Réseau européen de la jeunesse sur les droits sexuels et reproductifs

Sophie milite pour la santé et les droits sexuels et reproductifs (SRHR) en Géorgie. Elle est l’actuelle présidente de YouAct, le réseau européen de la jeunesse sur les droits sexuels et reproductifs, membre fondatrice d’une organisation géorgienne, Civic Empowerment Initiative, et coordinatrice de projet au Women’s International Network. En 2017, Sophie a cofondé le tout premier site web sur l’éducation sexuelle globale (ECS) en Géorgie, destiné aux jeunes Géorgiens. Elle se concentre principalement sur les droits humains, l’égalité entre les femmes et les hommes, la santé sexuelle et reproductive et la participation significative des jeunes dans son travail de sensibilisation, tant aux échelons national et européen. En 2018, Sophie a été nominée pour le prix Kato Mikheladze des droits humains pour le travail de militante qu’elle a mené en Géorgie.

XENIA KELLNER

XENIA KELLNER

Young Feminist Europe

Xenia possède une formation en droit international, en droits humains et en droit pénal européen et international. Elle est spécialiste des questions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité ainsi qu’à la lutte contre la traite des êtres humains, un domaine dans lequel elle a travaillé pendant plusieurs années à la KFN en se concentrant sur les enquêtes et la coopération transfrontalières en Europe. Elle a auparavant étudié le droit au Mexique et a travaillé pour le CLADEM dans le domaine de la VFF en se consacrant à la question du féminicide et au suivi de la mise en œuvre de la CEDAW à la suite de l’affaire dite des « champs de coton ». Elle se concentre sur les approches à plusieurs niveaux pour un changement systémique et transformateur et sur la promotion d’un leadership féministe inclusif en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Xenia est récemment devenue cofondatrice et directrice de l’équipe de sensibilisation de Young Feminist Europe. YFE propose les structures qui permettent aux jeunes féministes d’agir, de mettre leurs idées en pratique et de leur donner les moyens d’être des agents du changement et de façonner les sociétés dans lesquelles elles désirent vivre.

ZONEZIWOH MBONDGULO- WONDIEH

ZONEZIWOH MBONDGULO- WONDIEH

Women for a Change

Zoneziwoh Mbondgulo-Wondieh (@ZoFem) est une conteuse et chercheuse féministe humanitaire récompensée, avec à son actif plus de dix ans d’expérience dans le domaine de l’activisme numérique et de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la création de mouvements, de la sensibilisation aux politiques et du leadership des jeunes. Elle est la Directrice exécutive de Women for a Change au Cameroun où elle conçoit, dirige et met en œuvre des programmes pour la promotion des droits, du leadership et de l’autonomisation des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive. Ses activités consistent à créer des espaces permettant aux femmes et aux filles de s’engager auprès des décideurs et des responsables politiques au plus haut niveau, y compris la Commission de la condition de la femme (CSW), et à traduire et sensibiliser aux protocoles et cadres nationaux et internationaux relatifs aux droits des femmes, notamment le protocole de Maputo et le Programme d’action de Pékin. Zoneziwoh est titulaire d’une maîtrise en sexe, genre et violence et elle est actuellement candidate au doctorat en résolution des conflits.